AMI – Compétences et Métiers d’Avenir > 2021-2025

Engagé depuis 10 ans, le programme d’investissements d’avenir (PIA) finance des projets innovants, contribuant à la transformation du pays, à une croissance durable et à la création des emplois de demain.

L’AMI « Compétences et métiers d’avenir » 2021-2025, vise à répondre aux besoins des entreprises en matière de formation et de compétences nouvelles pour les métiers d’avenir. Il peut s’agir de : 

  • Réaliser si nécessaire les diagnostics de besoins en compétences et en formations, et identifier les initiatives et projets en rapport avec une stratégie ou plusieurs stratégies nationales
  •  Financer les projets les plus adaptés qui auront été sélectionnés par une procédure exigeante. Les décisions prises dans le cadre de cet AMI tiendront compte notamment des autres initiatives du programme d’investissements d’avenir.

Pour répondre aux objectifs, l’AMI CMA s’organise en quatre volets :

1.Les dispositifs transversaux d’innovation et d’attractivité

2.Les voies d’excellence professionnelles et technologiques

3.Les voies d’excellence académiques

4.Les dispositifs d’accompagnement des parcours professionnels

Catégories de projet – modalités de soumission

Il existe deux catégories : le diagnostic et dispositifs de formation.

  • Diagnostic : qui vise à qualifier les besoins de formation professionnelle (formation initiale scolaire et supérieure, formation continue dans une logique de formation tout au long de la vie et de facilitation des transitions professionnelles) et de les mettre en perspective avec l’offre de formation existante, concernant une ou plusieurs priorités du plan d’investissement France 2030.
  • Dispositifs de formation : proposent des dispositifs de formation et d’attractivité adossés à un ou plusieurs objectifs de France 2030, sur des métiers spécifiques comme sur des fonctions transverses. Ils proposent ainsi une offre de formation initiale et continue, et sont portés par un consortium. Le consortium devra être composé des employeurs ou de leurs représentants (petites, moyennes et grandes entreprises, comités stratégiques de filières, donneurs d’ordres et fournisseurs, groupements d’employeurs, organisations professionnelles, syndicats, fédérations professionnelles, OPCO, etc.) et organismes de formation ou d’accompagnement (universités, écoles, lycées, CFA, organismes privés, Pôle emploi, etc.).

La catégorie « Dispositifs de formation » se divisent en deux sous-catégories qui sont : 

Enseignement supérieur : 

  • le chef de file est un établissement public de recherche et/ou établissement public d’enseignement supérieur, ou un regroupement de ces établissements ;
  • le projet répond aux caractéristiques des Écoles Universitaires de Recherche (EUR), des Initiatives d’Excellence en Formation Innovante (IDEFI), des Nouveaux Cursus à l’Université (NCU).
Enseignement scolaire ou formation : 
 
  • le chef de file est un établissement public local d’enseignement (EPLE ou EPLEFPA), un Centre de Formation pour Apprentis (CFA), un organisme de formation continue, une association représentant un secteur professionnel (organisations professionnelles, filières économiques, entreprises, etc.) ;
  • le projet porte significativement sur des actions de formation initiale de l’enseignement scolaire et / ou de formation tout au long de la vie ;
  • le projet répond aux caractéristiques des Campus des Métiers et Qualifications d’Excellence (CMQe), des appels à projets Ingénierie de Formation Professionnelle et d’Offres d’Accompagnement Innovantes (IFPAI) et Partenariat pour la Formation Professionnelle et l’Emploi (PFPE)

Le chef de file proposera de classer son projet dans la sous-catégorie qu’il juge la plus appropriée.

Au cours du processus de sélection ou de contractualisation, le Comité de pilotage peut décider de modifier la sous-catégorie choisie par le chef de file. Dans ce cas, le chef de file devra fournir l’annexe financière appropriée dans les quinze jours.

Pour une réponse portant sur un diagnostic :

Vous devez déposer un dossier rédigé en français, d’une longueur maximale de 5 pages, en utilisant une structure prédéfinie. Le dossier doit décrire les besoins identifiés pour le secteur, en lien avec les objectifs de France 2030, le porteur de projet, l’approche envisagée (avec un calendrier, des jalons et des livrables) ainsi qu’une estimation des coûts de l’étude. Une annexe recensant les études existantes sur le périmètre doit également être fournie. Le dépôt du dossier se fait sur le site ANR à l’adresse suivante : https://france2030.agencerecherche.fr/CMA/accueil.php

Pour une réponse portant sur un projet de dispositif de formation :

Étape 1 : Vous devez déposer une lettre d’intention, en utilisant une structure prédéfinie, décrivant le projet de dispositif de formation en lien avec les objectifs de France 2030. Vous pouvez le faire sur le site démarches simplifiées à l’adresse suivante : https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/ami-cma-soumission-lettre-d-intention-dispositifs-

Étape 2 : Dans un délai maximum de 3 mois après la validation de l’étape 1, vous devez déposer un dossier complet, en utilisant des structures prédéfinies, sur le site ANR à l’adresse suivante : https://france2030.agencerecherche.fr/CMA/accueil.php.

Ce dossier doit comprendre :

  • Un document de description du projet, d’une longueur maximale de 15 pages, rédigé en français selon le format fourni.
  • Un document administratif et financier comprenant la description administrative et budgétaire du projet.
  • Les lettres d’engagement signées par les membres du consortium.
  • Pour les dossiers visant des formations scolaires, un avis conforme du recteur de région académique ou du directeur régional de l’alimentation et de la forêt (pour l’enseignement agricole) est nécessaire. L’opérateur vérifiera l’éligibilité du projet.

Le comité de pilotage interministériel, composé des représentants des ministères concernés, du SGPI, du ou des coordinateurs des stratégies nationales et du bureau du jury, validera l’opportunité